Plusieurs appuis au projet de SLNGaz

ÉCONOMIE. Les audiences publiques du BAPE sur le projet d’une usine de liquéfaction de gaz naturel ont repris, hier soir, à Bécancour.

À cette occasion, la commission a entendu plusieurs mémoires provenant notamment du milieu politique et des gens d’affaires qui donnent leur appui à la construction de l’usine de Stolt LN Gaz dans le parc industriel et portuaire de Bécancour.

Il faut dire que les retombées du projet sont considérables, avec des investissements de 488 millions $ et un chantier qui emploierait de 200 à 250 travailleurs durant le chantier prévu pour démarrer à l’automne 2017.

Comme l’a fait valoir l’Association des Manufacturiers de la Mauricie et du Centre-du-Québec dans son mémoire, il faut multiplier par 5 l’apport sur la main-d’œuvre indirecte, ce qui se traduirait par 1000 emplois en phase de construction.

L’Association fait valoir que la venue de SLNGaz est primordiale pour le secteur manufacturier qui a été fortement affecté au cours des dernières années. À Bécancour, on a qu’à penser à la fermeture de Gentilly-2 et de Norsk Hydro, mais également l’arrêt des projets comme RER Silicon et celui de Rio Tinto, sans oublier la diminution des opérations chez Olin Canada et le report du projet de IFFCO.

La Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ) «voit d’un très bon œil» l’arrivée d’une telle usine. La CCICQ estime que l’entreprise soit encadrée correctement pour lui permettre d’aller de l’avant et de développer ce potentiel qui contribuera à notre indépendance énergétique et contribuera à la prospérité du Québec et ses régions grâce à la diversification de l’offre énergétique.

Dans un mémoire déposé conjointement, la Ville, la MRC, le CLD de Bécancour, ainsi que la Communauté abénakise de Wôlinak recommandent l’implantation de l’usine.

Ils demandent aussi que le développement de l’usine tienne compte des préoccupations et les enjeux soulevés par la communauté, le développement local et régional et les impacts économiques ainsi que des exigences gouvernementales pour la protection de l’environnement.

Ils souhaitent que l’entreprise s’engage à maximiser les retombées dans un rayon de 50 km, en priorisant, autant que possible, la main-d’œuvre et les fournisseurs qui s’y trouvent.

Ils demandent également que des mesures compensatoires soient réalisées à l’extérieur du parc grâce à des projets éducatifs et environnement dans la MRC de Bécancour.

L’Association canadienne de l’industrie de la chimie a analysé le projet de Stolt et y voit une opportunité pour le développement d’une synergie industrielle et pour l’amélioration de la molécule chimique au Québec.

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